Le Loup-Garou de Londres (Le cinéma fantastique - suite)
2 - Le Loup-Garou de Londres

Un an après Joe Dante, c'est John Landis qui y va de son "werewolf movie".
Fidèle à son goût pour la comédie (on lui doit les célèbres Blues Brothers), Landis tente un ambitieux mélange, entre film d'épouvante-horreur et comédie sentimentale, le tout ponctué de musique rock'n roll très sixties.
Le cocktail ne tient pas toujours ses promesses et le film peine parfois à trouver ses marques. Mais les personnages sont attachants: l'amitié entre David et Jack qui se poursuit après la mort de ce dernier, réserve son lot de surprises et de scènes mémorables.
La grande originalité du film est de ne pas se limiter à décrire le loup-garou comme un méchant monstre mettant tout le monde en danger. La créature est cela certes, mais elle est aussi un homme qui voudrait vivre normalement, une victime dépossédée de sa conscience quand la malédiction, comparée ici à une maladie incurable, se met en marche. Et Landis arrive même à nous émouvoir lorsque Alex fond en larmes en voyant son fiancé, libéré par la mort.
La façon d'aborder le thème est donc différente de celle, plus classique, d'Hurlements.
Les différences par rapport à l'oeuvre de Joe Dante ne s'arrêtent pas là, et s'illustrent notamment dans la scène de transformation.
Cette dernière est l'oeuvre de Rick Baker, immense maquilleur spécialisé dans les créatures à poils, et professeur de Rob Bottin, le responsable des maquillages d'Hurlements, un an plus tôt.
Contrairement à celle d'Hurlements, la scène de transformation se déroule en pleine lumière, avec un bon vieux rock en fond sonore, la rendant peut-être légèrement moins impressionnante que celle du film précité, ce qui n'enlève rien à la qualité remarquable du travail de Baker.
Encore un film à ne pas rater pour qui veut découvrir le genre (dispo en DVD chez Universal).
(ouaf!)
* les photos du film proviennent du site Devildead.

Un an après Joe Dante, c'est John Landis qui y va de son "werewolf movie".
Fidèle à son goût pour la comédie (on lui doit les célèbres Blues Brothers), Landis tente un ambitieux mélange, entre film d'épouvante-horreur et comédie sentimentale, le tout ponctué de musique rock'n roll très sixties.
Le cocktail ne tient pas toujours ses promesses et le film peine parfois à trouver ses marques. Mais les personnages sont attachants: l'amitié entre David et Jack qui se poursuit après la mort de ce dernier, réserve son lot de surprises et de scènes mémorables.

La grande originalité du film est de ne pas se limiter à décrire le loup-garou comme un méchant monstre mettant tout le monde en danger. La créature est cela certes, mais elle est aussi un homme qui voudrait vivre normalement, une victime dépossédée de sa conscience quand la malédiction, comparée ici à une maladie incurable, se met en marche. Et Landis arrive même à nous émouvoir lorsque Alex fond en larmes en voyant son fiancé, libéré par la mort.
La façon d'aborder le thème est donc différente de celle, plus classique, d'Hurlements.
Les différences par rapport à l'oeuvre de Joe Dante ne s'arrêtent pas là, et s'illustrent notamment dans la scène de transformation.
Cette dernière est l'oeuvre de Rick Baker, immense maquilleur spécialisé dans les créatures à poils, et professeur de Rob Bottin, le responsable des maquillages d'Hurlements, un an plus tôt.
Contrairement à celle d'Hurlements, la scène de transformation se déroule en pleine lumière, avec un bon vieux rock en fond sonore, la rendant peut-être légèrement moins impressionnante que celle du film précité, ce qui n'enlève rien à la qualité remarquable du travail de Baker.
Encore un film à ne pas rater pour qui veut découvrir le genre (dispo en DVD chez Universal).

* les photos du film proviennent du site Devildead.
Libellés : cinema, critique de film, ecrits perso
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