La Féline (Le cinéma fantastique - suite)
3 - La Féline

A la lecture du titre, il est facile de deviner que contrairement aux trois autres films présentés dans cet exposé, il n'est pas question de loup-garou dans La Féline, mais d'une femme se transformant...en panthère !
Alors, pourquoi en parler ici ?
D'abord parce que le film est remarquable; ensuite pour la simple et bonne raison qu'il est quand même représentatif de ce courant de films de loup-garou très à la mode dans les années 80: le sujet est en effet voisin de la lycanthropie puisque une fois de plus un être humain se transforme en bête dangereuse et carnassière.

Pour résumer l'histoire, les panthères étaient autrefois des dieux.
Paul (Malcolm McDowell) apprend à sa soeur Irena (Natassja Kinski) qu'ils sont les descendants de cette famille divine.
La jeune femme amoureuse d'un zoologue est alors victime d'un terrible dilemme: si elle perd sa virginité, elle redeviendra une panthère...
La Féline est assurément l'oeuvre la plus émouvante, la plus troublante et sensuelle de cette sélection. Paul Schrader qui réalise ici un remake du film de Jacques Tourneur, en y ajoutant quelques éléments, surpasse l'original de 1942.
Ce qui intéresse Schrader, c'est moins la dimension fantastique de l'histoire, que la puissance d'un amour impossible, la force du désir physique auquel les amants sont voués à succomber. L'amour nait dans l'esprit puis se propage dans le corps tout en niant le danger, et par une jolie métaphore le film évoque les liens que cette drole de "maladie" entretient avec la mort: Irena doit tuer pour redevenir une femme, mais elle s'y refusera, et restera à jamais une panthère, signant irrémédiablement la fin de l'histoire de deux êtres. Tel un amour qui se consume par lui même.

Plus qu'un film fantastique, La Féline est un drole de poème, triste et profondément romantique, parcouru d'images superbes.
Et Schrader qui connait la sensualité, le charme "félin" des femmes, leur rend aussi un hommage à travers le personnage fragile d'Irena... Plus belle que jamais, Natassja Kinski incarne avec beaucoup de sensibilité une envoûtante féline.

A la lecture du titre, il est facile de deviner que contrairement aux trois autres films présentés dans cet exposé, il n'est pas question de loup-garou dans La Féline, mais d'une femme se transformant...en panthère !
Alors, pourquoi en parler ici ?
D'abord parce que le film est remarquable; ensuite pour la simple et bonne raison qu'il est quand même représentatif de ce courant de films de loup-garou très à la mode dans les années 80: le sujet est en effet voisin de la lycanthropie puisque une fois de plus un être humain se transforme en bête dangereuse et carnassière.

Pour résumer l'histoire, les panthères étaient autrefois des dieux.
Paul (Malcolm McDowell) apprend à sa soeur Irena (Natassja Kinski) qu'ils sont les descendants de cette famille divine.
La jeune femme amoureuse d'un zoologue est alors victime d'un terrible dilemme: si elle perd sa virginité, elle redeviendra une panthère...
La Féline est assurément l'oeuvre la plus émouvante, la plus troublante et sensuelle de cette sélection. Paul Schrader qui réalise ici un remake du film de Jacques Tourneur, en y ajoutant quelques éléments, surpasse l'original de 1942.
Ce qui intéresse Schrader, c'est moins la dimension fantastique de l'histoire, que la puissance d'un amour impossible, la force du désir physique auquel les amants sont voués à succomber. L'amour nait dans l'esprit puis se propage dans le corps tout en niant le danger, et par une jolie métaphore le film évoque les liens que cette drole de "maladie" entretient avec la mort: Irena doit tuer pour redevenir une femme, mais elle s'y refusera, et restera à jamais une panthère, signant irrémédiablement la fin de l'histoire de deux êtres. Tel un amour qui se consume par lui même.

Plus qu'un film fantastique, La Féline est un drole de poème, triste et profondément romantique, parcouru d'images superbes.
Et Schrader qui connait la sensualité, le charme "félin" des femmes, leur rend aussi un hommage à travers le personnage fragile d'Irena... Plus belle que jamais, Natassja Kinski incarne avec beaucoup de sensibilité une envoûtante féline.
Libellés : cinema, critique de film, ecrits perso
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